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MIEUX CONNAÎTRE L'AROMATHÉRAPIE

31 januari 2018

L’aromathérapie utilise des extraits de certaines plantes, que l’on appelle des Huiles Essentielles (ou H.E.) et a pour objet de renforcer et stimuler les systèmes de défenses naturelles présent dans chaque organisme.

Qu'est-ce qu'une huile essentielle?

C'est une substance odorante volatile produite par certaines plantes et pouvant être extraite sous forme de liquide. Bien qu'on les appelle huiles, ces substances ne contiennent aucun corps gras : une goutte déposée sur un papier s'évaporera sans laisser de trace contrairement à une huile végétale.

L’extraction  se fait surtout selon trois procédés :

  • pression à froid, pour certaines plantes, comme l'orange, dont l'écorce renferme de l'huile essentielle;
  • extraction par solvant, dont le dioxyde de carbone, surtout pour les fleurs fragiles;
  • distillation à la vapeur, un procédé inventé au XIe siècle et le plus utilisé aujourd'hui.

L'extraction des huiles essentielles est coûteuse, surtout à cause de la très grande quantité de matière première requise : il faut compter environ 35 kg de plantes, en moyenne, pour obtenir un litre d'huile essentielle; et c'est bien davantage dans le cas de certaines plantes comme la rose. D'où les prix élevés des véritables huiles essentielles. Car il existe aussi des huiles synthétiques, qui conviennent à la parfumerie, mais pas à l'aromathérapie.

Des composés chimiques complexes

Une huile essentielle peut renfermer jusqu'à des centaines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés particulières (antiseptique, bactéricide, immunostimulante, décongestionnante, etc.). Les scientifiques regroupent ces molécules en plusieurs chémotypes ou « familles biochimiques » - cétones, esters, coumarines, phénols, monoterpénols, etc. -, en fonction de la similarité de leur propriété

Ces  différentes molécules travaillent en synergie, ce qui explique la polyvalence des huiles essentielles et leur vaste spectre d'action. Une fois que l'on connaît les propriétés des chémotypes ainsi que leur concentration dans une huile essentielle, on peut déterminer quels seront les effets de celle-ci, bienfaisants ou dangereux.

Enfin, il faut savoir qu'une même plante peut inclure diverses espèces, dont chacune possédera des chémotypes différents. La lavande (Lavandula), par exemple, compte plusieurs espèces dont les officinalis, les stoechas et les latifolia; c'est donc le nom latin complet qui nous permet de savoir de quelle plante exacte il s'agit. Le lieu de culture (climat, altitude, composition du sol) peut aussi influencer la composition chimique d'une plante.

Modes d'utilisation

Comme les huiles essentielles sont composées de molécules volatiles, elles pénètrent facilement les tissus humains, qu'on les ingère, les applique sur la peau ou les respire. Le choix de la voie d'absorption dépendra tant de l'effet visé que de la nature de l'huile, puisque certaines ne conviennent pas à un usage interne ou cutané.

Voie interne :

Comme les huiles essentielles sont irritantes pour les muqueuses, on les mélange généralement à du miel ou du yogourt ou une huile (elles ne se diluent pas dans l'eau). On trouve aussi sur le marché des préparations (avec alcool), des oléocapsules (avec une base d'huile végétale) ainsi que des formules en capsules et en suppositoires.

Voie externe :

L'huile se diffuse dans l'organisme à travers la peau; on la mêle à une huile de massage ou à un onguent.

Voie aérienne :

L'huile diffusée dans l'air est absorbée par les voies respiratoires; les diffuseurs électriques à soufflerie permettent une nébulisation des huiles et une diffusion dans un espace assez vaste; c'est la meilleure méthode pour un usage thérapeutique par voie aérienne.

Précautions

Les Huiles Essentielles sont des produits à utiliser avec précautions et peuvent se révéler être des produits très dangereux lorsqu’utilisés de façon intempestive. Elles sont en effet très concentrées en éléments chimiques actifs dont certains sont agressifs ou allergènes pour la peau et les muqueuses, et dont d'autres peuvent être toxiques à forte dose ou sur une longue période. En ce qui concerne l'usage interne, il faut savoir que certains chémotypes, comme les cétones, sont des poisons et ne doivent jamais être absorbés. Les huiles essentielles ne doivent pas, en principe, être ingérées pures. Comme pour tout médicament, il importe de bien se conformer aux recommandations d'utilisation. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter un aromathérapeute qualifié.
 

Quelques utilisations d’huiles essentielles en hiver :

  • Eucalyptus Radiata (voie externe ou nébulisation ) : refroidissements.
  • Eucalyptus Globulus ( voie externe) : bronchite.
  • Thymus Vulgaris (voie orale) : bronchite.
  • Ravintsara (voie externe, ou orale) : grippe, infections virales.