Excilor FR
D-Pearls Pharma Nord FR
Facebook-FR
Dynamag

Informations

BATTERIE À PLAT ? ET SI C’ÉTAIT LE BURN-OUT ?

29 février 2020

« To burn out » signifie « se consumer ». Mentalement, physiquement. Cet état de souffrance lié au milieu professionnel impacte particulièrement les quinquas. Surcharge de travail, objectifs irréalisables, manque de reconnaissance, stress. Le craquage est imminent ? Posez-vous !

Sommes-nous nombreux à souffrir de burn-out en Belgique ? D’après l’INAMI, près de 80.000 personnes ont ce sentiment d’être à bout de force, et les cas ont doublé depuis 2007… L’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail dresse un même constat : le stress serait en effet le deuxième problème de santé le plus répandu dans le monde du travail. C’est dire si cette maladie psychosociale est devenue un problème de santé publique majeur ! Tant, qu’en avril 2014, apparaissait au Moniteur belge une nouvelle loi relative à la notion de demande d’intervention psychosociale individuelle, comprenez le « burn-out », qui invite d’ailleurs les patrons à réfléchir aux conditions de stress au travail. Mais au fait, comment savoir si on est en burn-out ?

Méfiez-vous des premiers signes ...

D’emblée une petite mise au point : la dépression est un trouble de l'humeur, le burn-out, une forme aigüe de surmenage lié (principalement) au travail. Il existe des signes physiologiques facilement identifiables qui doivent vous alerter d’un craquage imminent. Le premier, c’est une fatigue intense, une incapacité à l’effort, un réel sentiment d’épuisement à la fin de la journée, jusqu’à ce matin où même s’habiller devient trop pénible ! Le corps dit stop ! La mémoire aussi ‘bug’ : le stress augmente en effet la production de cortisol, l’hormone du stress, qui est nocive pour l’hippocampe, le chef d’orchestre du cerveau. D’autres symptômes (on en a relevé 176 !) devraient également vous alarmer : maux de tête, de dos, douleurs musculaires, problèmes de digestion, irritation, anxiété, dépression, etc. Le traitement du burn-out passe le plus souvent par un arrêt de travail, entre six mois et un an, avant une réinsertion professionnelle si possible progressive (passer à 4/5, apprendre à déléguer, etc.). Sans arrêt de travail, vous prenez le risque d’entrer dans un cercle vicieux de fatigue chronique – méfiance !

Les quinquas moins solides ?

A 50 ans, le corps commence à peiner, le cerveau à « bugger » - on vous rassure, on est tous dans la même galère ! Même en s’imposant une vraie hygiène de vie (sport, pas ou peu d’excès…), on récupère plus lentement en vieillissant, on est plus sensible au stress, aux décalages horaires, aux incessants voyages d’affaires. Être quinqua aujourd’hui en Belgique, c’est avoir traversé un demi-siècle en sachant qu’il faudra travailler toujours plus longtemps, sans pouvoir lever le pied. Faut-il rappeler qu’en 2025 la pension sera relevée à 66 ans ? Si on en croit le BeSwic, le Centre de connaissance belge sur le bien-être au travail, « tout porte à croire que le travail a un effet positif pour la santé physique et mentale, à condition de bénéficier de conditions de travail adéquates. » Bref, dans un monde idéal, il faudrait être bien sur son lieu de travail même après 50 ans. Dans un monde idéal…

Le modèle de la performance pointé du doigt !

Le burn-out ? « Un épuisement résultant du manque (prolongé) de réciprocité entre l’investissement et ce qui est reçu en retour. Cet épuisement a un impact sur le contrôle des émotions et des cognitions, ce qui provoque aussi des changements dans les comportements et les attitudes (prise de distance), et résulte en un sentiment d’inefficacité professionnelle », c’est le Conseil Supérieur de la Santé belge qui l’affirme avant d’ajouter : « il faudrait d’abord réfléchir à un changement dans le modèle de société (modèle de la performance), auquel le burn-out est largement lié. » 

Mieux vaut prévenir que guérir

Dans notre société, personne n’est à l’abri d'un burn-out. Il semblerait même que les plus performants soient les plus vulnérables. Traduction : les plus perfectionnistes, les plus surinvestis dans leur travail risquent en effet de voir la corde casser à tout moment. Comment gérez-vous le manque de reconnaissance dont vous êtes peut-être victime, vos conditions de travail difficiles, les restructurations permanentes dans votre secteur, les jeunes loups qui montent, les nouvelles technologies qui vous échappent ? Posez-vous la question : pourrez-vous garder le même rythme de travail jusqu’à la pension ? Une chose est sûre : pour ne pas craquer, il faut savoir mettre ses limites, savoir dire non ! Et, plus globalement, on vous invite à vous interroger sur les priorités que vous voulez donner à cette deuxième moitié de vie. Avec l’âge, on le sait, l’idéal à réaliser évolue. Quel est (désormais) le vôtre ? Bonne réflexion.

50+ ? PENSEZ CHECK-UP !

07 novembre 2019

Vous pensez être en forme ? Mieux vaut en être vraiment sûr ! A 50 ans, on peut encore retarder l’apparition des pathologies liées à l’âge. Oui, un check-up santé peut vous sauver la vie. Et ce n’est rien de le dire.

Passé 50 ans, retenez ce mot : PRÉVENTION !

Pensez à faire du sport (pour notamment ralentir la sarcopénie, la fonte de la masse musculaire au cours du vieillissement), à manger sainement (moins de sucre, de sel, de mauvaises graisses), à éviter les abus d’alcool, de tabac, de médicaments, à fuir toute situation de stress…
Cependant, adopter une bonne hygiène de vie ne suffira pas (forcément) à éviter la catastrophe. Il faut parfois aller chez le médecin quand… tout va bien !

Sans check-up, comment en effet contrôler votre cholestérol ? Comment connaître l’état de santé de vos artères ? Comment détecter un cancer du côlon ou du sein ? Ou encore, comment évaluer votre santé mentale ?
C’est dire l’importance d’un check-up préventif par votre médecin généraliste ou par un spécialiste pour cerner votre état de santé global et détecter l’une ou l’autre pathologie le plus rapidement possible.

Check-up cardio


Les chiffres avancés par la Ligue Cardiologique Belge devraient vous convaincre de la nécessité d’un bilan cardiologique ! « Les maladies cardiologiques et cérébrovasculaires restent le fléau numéro 1 en Belgique, responsables annuellement de plus du tiers des décès ! » Et d’ajouter : « La liste des facteurs de risque cardiovasculaire est longue et nous ne pouvons rien faire contre certains d’entre eux. C’est le cas de l’hérédité familiale, du vieillissement, de l’appartenance au sexe masculin ou pas, ou encore de la survenue de la ménopause, autant de situations ou événements que nous ne pouvons pas modifier. »
Pouls, tension, auscultation du cœur, bilan biologique lipidique (un dosage du cholestérol global) chez votre médecin généraliste et test à l’effort chez un cardiologue permettront de déceler les problèmes cardiaques les plus courants : insuffisance cardiaque et coronarienne, troubles du rythme et valvulopathie.

Dépistage du risque d’ostéoporose


L’ostéoporose, ce mal qu’on ne ressent pas. Qui peut affirmer avoir eu mal aux os ? Personne ! C’est ce qui rend l’ostéoporose si difficile à diagnostiquer. Pourtant, 1 femme belge ménopausée sur 3 et 1 hom me sur 5, âgés de plus de 50 ans, sont touchés !
On recense en effet en Belgique 80 000 fractures annuelles. Et que dire des complications, traumatismes et séquelles. Là encore les chiffres font peur : « dans le monde, on enregistre une fracture toutes les 20 secondes, soit 1 600 000 fractures du fémur par an. » (Journée Mondiale de l’Ostéoporose).
Un chiffre interpellant ! Ne négligez donc pas l’ostéoporose post-ménopausique et n’oubliez jamais que « qui s’est fracturé, se fracturera à nouveau » ! Là encore, pensez-y : une ostéodensitométrie pour la femme dès 50 ans et l’homme dès 70 ans peut vous sauver la vie. Il s’agira d’évaluer la densité minérale osseuse : si elle est trop faible, le risque de fracture est élevé, il faudra alors initier un traitement préventif.

Check-up oncologique


Le dépistage permet de détecter certains cancers (ou certaines anomalies précancéreuses) longtemps avant l’apparition des premiers symptômes. C’est le cas des cancers du col de l’utérus, du sein, du gros intestin, de la peau, de la prostate.
Quant au dépistage génétique, il consiste à identifier les mutations génétiques chez une personne qui présente des antécédents familiaux de cancers.
La Fondation contre le Cancer recommande trois dépistages : de 50 à 69 ans, un mammotest tous les deux ans pour dépister le cancer du sein ; un frottis tous les 3 ans jusqu’à 65 ans, et ce après deux frottis normaux à 1 an d’intervalle, pour dépister le cancer du col de l’utérus ; un dépistage systématique par recherche de sang occulte dans les selles à partir de 50 ans et jusqu’à 74 ans pour dépister le cancer du gros intestin, côlon, rectum.

Mieux vaut prévenir que guérir !


UN TEST DE LA VUE

Dès 45 ans, le cristallin perd peu à peu de sa souplesse. En conséquence : on voit moins net de près.

UN TEST AUDITIF

Plus on avance en âge et plus on a des difficultés pour entendre. Le mot savant qui résume cette perte progressive de l’audition liée à l’âge, c’est la presbyacousie.

UN TEST DE LA MÉMOIRE

La maladie d’Alzheimer touche peu de quinquagénaires. Dans le doute cependant, demandez à votre médecin généraliste d’effectuer le test du CODEX. Il dure trois minutes et consiste pour le sujet à répéter et à mémoriser des mots simples.

UNE VISITE CHEZ LE DERMATOLOGUE

Pour évaluer l’évolution des grains de beauté notamment.

UNE VISITE CHEZ LE MÉDECIN GÉNÉRALISTE

Pour les rappels de vaccins que vous auriez négligés.

S.O.S. APRÈS-VACANCES

23 août 2019


Gérez en beauté !

Vous voilà le teint hâlé et les cuisses dorées. Pourtant, la mission estivale n’est pas terminée. Car, après les séances de bronzette, la peau peut devenir aussi sèche qu’un papyrus, accumuler les taches ou les boutons…

Retrouvez l’éclat

Votre bronzage semble plus terne ? Avant d’accuser les néons de la salle de bains, partez à la recherche de votre teint lumineux ! Ce dernier est là, juste caché sous les cellules cutanées plus anciennes, celles qui, en s’accumulant, perturbent la microcirculation et le mécanisme d’hydratation. Afin de les éliminer, misez sur un bon nettoyage associé à un léger gommage.
Optez pour des soins doux, à étaler avec des gestes d’accoucheuse sur le visage mais aussi sur le cou et le décolleté. Ceux-là intensifient le hâle en dopant l’efficacité des actifs appliqués ultérieurement. En revanche, n’attendez pas de miracle : l’exfoliation ne va pas améliorer les irrégularités du bronzage, liées à une concentration plus ou moins importante de mélanocytes.

Chassez le comédon

Si, dès le retour au boulot, vos boutons resurgissent de plus belle (façon de parler…), ne diagnostiquez pas d’office une allergie au travail. Mais une forme d’acné surgissant sur un épiderme mixte et se caractérisant par des microkystes très rapprochés les uns des autres. Elle se limite fréquemment à une joue ou un côté du menton. Son origine est simple : si les rayons solaires assèchent la peau en surface (et donc améliorent la situation), ils provoquent surtout un épaississement de la couche cornée et dopent la sécrétion de sébum.
Quelques semaines après l’exposition, c’est l’effet rebond : le sébum accumulé refait surface et de nouvelles imperfections se forment. Si la situation est sévère ou vous complexe fortement, consultez un dermatologue, qui dispose de thérapies aux résultats rapides, à associer à des cosmétiques anti-comédons. Ceux-là garantissent un parfait nettoyage de l’épiderme (on n’a pas dit décapage, ce qui laisse une impression de peau nette mais entraîne ensuite une production plus importante de sébum) et une bonne hydratation (car les thérapies anti-acné dessèchent le visage).
Ne chipotez pas les boutons, au risque sinon d’aggraver la situation par des taches pigmentées et des cicatrices. Lesquelles sont nettement plus difficiles à estomper…

Hydratez à gogo

Votre peau a sans doute soif après la bronzette. Et ce, qu’elle soit naturellement sèche ou grasse. Pour un boost d’hydratation sur le visage, dirigez-vous vers les sérums dont les formules sont plus concentrées.
Choisissez-les coordonnés à votre crème (contenant alors les mêmes actifs mais plus dosés) ou complémentaires (un sérum hydratant avec un soin régénérant, par exemple). Investissez dans une crème de nuit nourrissante, plus riche, afin de réparer les dégâts des UV pendant votre sommeil. Rincez le tout avec un brumisateur d’eau thermale, moins desséchant que l’eau du robinet. Pour le corps, misez aussi sur des cosmétiques adaptés. Profitez-en ainsi pour vider vos flacons d’après-solaires, car ces produits sont riches en vitamines et en actifs super-hydratants.
L’astuce en plus ? Soignez votre épiderme de l’intérieur ! Les capsules de bêta-carotène, d’acides gras et/ou d’antioxydants vous garantissent un bronzage prolongé et sublimé. Mais elles n’ont pas que des avantages esthétiques : ces compléments alimentaires aident les cellules, bombardées de radicaux libres par les UV, à se régénérer, à se protéger et même à contrecarrer les actions vieillissantes du soleil. Troquez les longs bains contre des douches rapides et limitez-vous aux gels nettoyants sans savons, respectueux du film hydrolipidique et présentant une composition minimaliste (sans colorants, sans parfums). En effet, l’épiderme desséché risque de réagir de manière exagérée, en présentant des intolérances, des irritations, de l’eczéma, etc.

Présentez une chevelure de sirène

Les cheveux sont essentiellement composés de protéines (kératine) et d’eau. Déshydratés par la chaleur, l’eau de mer ou le chlore de la piscine, ils deviennent plus cassants, plus ternes et accumulent même les frisottis.
Pas d’hésitation pour traiter (ou prévenir) les têtes « chapeau de paille » : usez et abusez de soins capillaires hyper-nourrissants, tels des baumes, des huiles ou des masques. Cette cure de choc évite ou estompe également les démangeaisons, les pellicules, les frisottis et les pointes cassantes…

Trichez, c’est permis

Vacances, j’oublie tout ! Même de baisser les bretelles du bikini à la plage ? Pour effacer les zones blanches, jouez avec un autobronzant ou un gel teinté. Choisissez-en un plus clair que votre bronzage et appliquez-le soigneusement sur les parties les plus pâles. Voire sur tout le corps pour rattraper le hâle qui s’estompe toujours trop tôt.

Rentrez sans tache

Elles représentent les souvenirs désagréables ramenés des vacances : les taches de pigmentation surgissent à tout âge, suite à un excès d’UV. Les coupables ne sont pas toujours aisés à repérer : la pilule mal dosée, la grossesse, certains médicaments ou cosmétiques, tels les parfums, etc. Lesquels ne font pas bon ménage avec les rayons solaires. Du coup, les mélanocytes, ces cellules pigmentées activées par les UV, connaissent un excès de zèle, ce qui entraîne des dépôts exagérés de mélanine. Et ce, principalement sur le visage, le décolleté et/ou les mains.
Personne n’est épargné, ni les peaux claires, ni les plus mates. Ces taches ne sont pas dangereuses mais complexent fortement…
Et hélas, elles récidivent très fréquemment. En pharmacie, les soins dépigmentants atténuent les marques légères, à condition d’être patient : comptez au moins deux mois avant de retrouver un teint Blanche-Neige. Ces produits contiennent un cocktail d’acides de fruits, de vitamines (la C a des vertus éclaircissantes) et d’extraits végétaux qui « endorment » la production de mélanine.
S’ils ne fournissent pas d’amélioration après six mois, consultez un médecin esthétique et/ou un dermatologue, qui disposent d’armes plus musclées : le peeling chimique, l’utilisation du laser, etc. Toutes ces techniques provoquent une abrasion de la couche superficielle de la peau. A prévoir bien après le dé bronzage, elles sont efficaces… mais jamais miraculeuses.

 

PRODUITS PROPRES, PRÉPARATIONS OFFICINALES, VOTRE PHARMACIEN MARQUE LA DIFFÉRENCE !

31 juillet 2019

De nos jours, le marché des produits pharmaceutiques non soumis à ordonnance a largement dépassé les frontières de l’officine :  Internet, les parapharmacies et désormais la grande distribution ont pris une part non négligeable du gâteau.
De plus, le marché concurrentiel aidant, de nombreux produits équivalents fleurissent massivement.
Face à cette offre pléthorique, il devient de plus en plus difficile de s’y retrouver d’autant que la publicité est particulièrement dynamique sur ce type de marché, une publicité qui a tendance à trop souvent enjoliver l’efficacité réelle de nombreux produits.

Face à cette offre multicanaux des plus alléchante, si le consommateur tire certainement son épingle financière du jeu, il est loin d’en être de même sur la garantie du bienfait escompté.

A ce niveau de garantie, le pharmacien d’officine reste une valeur sûre de conseiller-santé, la connaissance de ses patients, sa formation scientifique universitaire et la pratique journalière de son métier lui permettant plus que tout autre d’analyser au mieux la demande de sa clientèle et d’y apporter la réponse la plus appropriée.

C’est dans cette optique « Conseil » que de plus en plus de pharmaciens proposent désormais des formules personnalisées qu’ils ont développées par eux-mêmes ou avec la collaboration de collègues afin d’offrir des produits résolument actifs et plus adaptés aux besoins de chacun.

Pleinement investis dans cette notion de « Conseil », les pharmaciens du groupement Dynaphar ne pouvaient évidemment pas rester sur le quai et ont depuis une dizaine d’années, développé en groupe de travail, de très nombreuses formules que vous retrouverez dans leurs officines sous forme de préparations officinales et de produits propres.

Les produits propres sont des formules produites en industrie pour l’entièreté du groupement Dynaphar, avec un label propre et des formules originales, le plus souvent uniques sur le marché et qui se veulent apporter une réponse complète aux nécessités de santé de la clientèle.
Elles se limitent toutefois aux compléments alimentaires et aux dispositifs médicaux.

Les préparations officinales, quant à elles, sont préparées par le pharmacien dans son officine et vont encore plus loin en termes d’efficacité parce qu’elles peuvent contenir des substances reconnues comme médicaments, ce qui permet d’obtenir des produits très actifs, souvent les plus efficaces du marché dans leur gamme.

Cerise sur le gâteau, en diminuant ainsi drastiquement les intermédiaires de distribution, ces deux types de produits sont proposés à des prix très concurrentiels !
Dès lors, n’hésitez pas, lors de votre prochaine visite chez votre pharmacien Dynaphar de le questionner sur ses produits propres et ses préparations officinales.

En utilisant la force de tous ses membres pharmaciens, Dynaphar s’inscrit plus
que tout autre groupement dans cette optique cruciale des soins de santé de qualité.

LE SOLEIL, UN AMI QUI NOUS VEUT AUSSI DU BIEN !

05 juin 2019

Chaque été, on l’accuse, à raison, de tous les maux : vieillissement précoce, taches cutanées, cancers… Pourtant, n’oublions pas que l’astre solaire reste indispensable à toute vie sur terre. Voici de bonnes raisons de l’accueillir à bras ouverts !

1. Il nous rend le sourire

Si le soleil illumine notre visage, ce n’est pas uniquement parce qu’il est trop rare en Belgique.
C’est physiologique ! Sa lumière booste la production d’endorphines, des hormones qui engendrent un sentiment de bien-être. Elle élève aussi le niveau de testostérone chez les hommes et d’œstrogènes chez les femmes, d’autres hormones fournissant une impression de légèreté, de bonheur, d’énergie, de relaxation musculaire et même de créativité. Et réduit le taux de cortisol, hormone du stress.
D’ailleurs, les personnes souffrant de dépression saisonnière (se manifestant tout l’automne et l’hiver, par manque de clarté) récupèrent sourire et peps dès les beaux jours. Mieux : l’appétit se régule spontanément : fini l’envie de se réconforter dans les raclettes et le chocolat !

2. Il nous dope

C’est vrai depuis l’invention des marmottes : le retour à des températures douces et davantage de lumière nous incitent à sortir d’hibernation. Donc, à fuir notre canapé pour réenfiler nos baskets.
Tant mieux car l’activité physique régulière reste bénéfique pour renforcer les fonctions musculaires et cardiorespiratoires mais aussi pour prévenir l’ostéoporose, le diabète, le surpoids…
Dès les beaux jours, nous ouvrons également plus largement nos fenêtres, ce qui aère les maisons, réduit la pollution intérieure ainsi que la sécheresse ambiante due au chauffage.

3. Il reconstitue nos réserves en vitamine D

C’est le nutriment indispensable à notre organisme pour mieux fonctionner : la vitamine D améliore la force des muscles, traite l’inflammation chronique, renforce le squelette et booste le moral. Or, l’immense majorité des Belges présente une carence, y compris ceux qui vivent et se nourrissent sainement…
En effet, la cause du manque ne se situe pas dans nos habitudes, ni dans nos assiettes. Mais dans notre météo trop maussade.
Petit rappel de biologie : ce sont les ultra-violets B du soleil qui fabriquent la vitamine D au niveau de notre peau. On en stocke tout l’été (surtout si celui-ci a été ensoleillé), mais après plusieurs mois de grisaille, les taux de vitamine D dégringolent dans notre corps.
Dès le printemps, l’idéal serait de regonfler ces réserves via une exposition quotidienne des bras et du visage au soleil (protégés éventuellement par des crèmes). Inutile de prévoir une bronzette toute la journée sous prétexte que c’est bon pour la santé : une quinzaine de minutes au grand air suffisent à synthétiser la vitamine D. Sans oublier de prévoir toute l’année des menus riches en cette vitamine et donc en acides gras d’origine animale. En tête, arrivent les poissons gras, comme le saumon, le hareng, la sardine, le maquereau, le thon mais aussi l’huile de foie de morue, le beurre, les œufs, le foie de génisse… et, pour ceux qui peuvent se le permettre, le caviar !

4. Il peut remplacer le dermato

Ceux qui en souffrent régulièrement l’ont constaté spontanément : les petites imperfections cutanées, tel l’acné, s’estompent après quelques jours au soleil. Même si, hélas, le trouble s’aggrave dans un deuxième temps. En revanche, d’autres affections dermatologiques s’améliorent à plus long terme sous les ultra-violets, lesquels ont un effet anti-inflammatoire : ce sont le psoriasis, le vitiligo, l’eczéma… Pour preuve, ces pathologies sont parfois traitées en cabine, avec des doses d’ultraviolets contrôlées et sur prescription réalisée par un médecin.

5. Il améliore notre sommeil

Si vous dormez mal… c’est peut-être parce que vous n’avez pas assez vu la lumière du jour !
En effet, celle-ci synchronise nos rythmes biologiques en secrétant diverses hormones. Dont essentiellement la mélatonine, spécialisée dans l’endormissement, dont le taux s’élève quand la nuit tombe et chute quand le jour se lève. Et ce, afin d’inciter nos neurones à se mettre en mode « pause ». C’est d’ailleurs le principe de la luminothérapie qui consiste à exposer la rétine à une lumière intense (10 000 lux), 30 minutes chaque matin, pour rééquilibrer l’horloge biologique et vaincre le jet-lag (décalage horaire).
Attention, l’usage excessif des écrans (ordinateur, smartphone…), riches en lumière bleue, sabote la sécrétion de mélatonine.

6. Il réduit la tension artérielle

Le soleil bon pour le cœur ? Oui ! Selon de récentes recherches, 30 minutes d’exposition par jour contribuent à réduire la tension artérielle et donc les risques de maladies cardiovasculaires. Ce serait à la fois grâce à la synthèse de la vitamine D et à la sécrétion d’endorphines aux vertus relaxantes. Autre bienfait attribué à l’astre divin : il boosterait l’ensemble de notre système immunitaire. Et donc éloignerait les risques d’infections…

7. Il donne une mine radieuse

Avec un teint caramel, nous semblons tous en meilleure forme, en économisant sur le maquillage. Ce qui se répercute aussi sur notre moral.
Néanmoins, le bronzage n’a pas qu’un but esthétique ! Il s’agit d’une protection naturelle de notre organisme qui se défend de cette manière. Le hâle est dû à la production de mélanine par les mélanocytes sous l’action des ultra-violets A et B (UVA et UVB). Il est la conséquence d’un épaississement de la couche cornée qui ainsi réfléchit les rayons solaires plutôt que de les absorber. Ce qui se constate à condition de s’exposer progressivement et de miser sur des protections solaires efficaces, comme des crèmes à haut indice, des vêtements, etc.

Attention, cet article ne représente pas un feu vert pour rester sur le transat toute la journée !  Il suffit en effet d’exposer 5 % de la surface du corps (soit, les avant-bras, une partie du visage…) pendant 20 à 30 minutes par jour afin de bénéficier des bienfaits du soleil.

UNE URGENCE ? RÉAGISSEZ !

21 mai 2019

Un inconnu qui s’écroule en rue, un enfant qui s’approche trop près du barbecue...  On vous souhaite de ne jamais être confronté à ces situations. Mais si vous l’êtes, autant connaître les bons gestes.

La majorité d’entre nous reste persuadée que la connaissance des actes d’urgence est essentielle mais peu d’entre nous prennent le temps de se former ! Et ceux qui le font prennent souvent cette décision après avoir été le spectateur impuissant d’une telle situation. Outre les bons réflexes à garder en tête, certaines pratiques doivent être oubliées.

1. En cas d’étouffement à La manœuvre de Heimlich

Cette urgence survient généralement au cours d’un repas ou parce qu’un enfant avale un objet.
Agissez très vite en réalisant la « manœuvre de Heimlich ». Celle-ci consiste à augmenter brutalement la pression intrathoracique afin de repousser le corps étranger vers la bouche.
Placez-vous très vite derrière la victime assise ou debout, vos bras sous les siens. Mettez les poings fermés sous le sternum, au niveau de l’estomac, entre les seins puis tirez brutalement vers l’arrière et vers le haut. Répétez le geste plusieurs fois d’affilée et tant que nécessaire.
S’il s’agit d’un bébé, tenez-le à plat ventre sur vos genoux ; la tête de l’enfant est penchée vers le sol. Quelques appuis entre les omoplates sont pratiqués, jusqu’à ce que l’objet soit recraché.

MAUVAIS RÉFLEXE : ne tapez pas dans le dos de la victime n’importe comment : c’est inutile et dangereux.

2. En cas de saignement à La compression

Comprimez fortement la plaie avec la paume des mains durant de longues minutes et/ou jusqu’à l’arrivée des urgences. L’idéal est d’utiliser un tissu afin d’éviter tout contact avec le sang de la victime et ce, en raison des risques de transmission virale ou bactérienne.

MAUVAIS RÉFLEXE : ne posez jamais un garrot sans l’avis d’un médecin, vous risquez davantage de blesser les tissus avoisinants, sans toujours parvenir à juguler l’hémorragie. En effet, les vaisseaux sanguins responsables de saignements importants sont plus profonds.

3. En cas de fracture à L’immobilisation

Douleur, gonflement, hématome, déformation du membre…
Difficile malgré tout de diagnostiquer une fracture rien qu’en l’observant, sauf si elle est ouverte (l’os est alors visible). Qu’importe, mieux vaut immobiliser le membre atteint afin de prévenir l’aggravation et limiter un peu la douleur. Pour une lésion des membres supérieurs, pliez un pull ou un foulard en écharpe. Pour une fracture des jambes, demandez à la victime de ne pas bouger. Puis appelez les secours.
En cas de lésion au niveau des cuisses, appelez rapidement l’ambulance et surveillez la victime : une fracture du fémur peut provoquer une hémorragie interne.

MAUVAIS RÉFLEXE : ne lui donnez rien à boire car la victime va peut-être être opérée dans les heures qui suivent.

4. En cas d’arrêt cardiorespiratoire à Le massage cardiaque

Une personne s’écroule, inconsciente et ne respire plus. Vous devez alors pratiquer très rapidement un massage cardiaque.
Commencez par l’allonger sur le dos, sur le sol, jambes tendues et bras dégagés. Placez-vous à genoux, perpendiculairement à la victime, près de son torse. Pour le massage cardiaque, placez le talon d’une de vos mains au milieu du buste et le talon de l’autre main au-dessus. Nouez vos doigts pour avoir plus de force et, pendant 2 secondes, pressez fermement en les enfonçant de 4 à 5 cm, en évitant d’appuyer sur le sternum et sur les côtes.
Arrêtez 1 à 2 secondes entre chaque compression. Poursuivez jusqu’à l’arrivée des secours.
Demandez simultanément à un témoin de téléphoner aux urgences car, à l’autre bout du fil, un médecin vous guidera pour réaliser les bons gestes, le mas sage… Envoyez également quelqu’un chercher un défibrillateur externe automatisé (DEA), disponible dans bon nombre de lieux publics et privés.
N’ayez crainte : dès que les électrodes sont collées sur le torse de la victime, l’engin analyse le rythme cardiaque et dicte les consignes. S’il estime qu’un choc électrique est nécessaire pour relancer le cœur, il le signale et le réalise automatiquement.

MAUVAIS RÉFLEXE : hésiter ! Ici, chaque seconde compte…

5. En cas de brûlure à L’eau froide

Refroidissez la peau en aspergeant la blessure d’eau froide pendant 20 (longues et vraies !) minutes. Si les vêtements adhèrent à la peau, n’y touchez pas. Sinon, ôtez-les délicatement. Si la brûlure est importante (plus de la moitié de la paume de la main de la victime), outre le refroidissement sous eau, alertez les secours. Ne couvrez pas la lésion et surveillez la victime (conscience, respiration…).

MAUVAIS RÉFLEXE : n’appliquez rien d’autre que de l’eau sur une brûlure grave, ni crème, ni remède de grand-mère (beurre, gras…).

6. En cas de perte de connaissance à La PLS

Si la victime est inconsciente mais respire (sa poitrine se soulève régulièrement et vous percevez son souffle), placez-la en « position latérale de sécurité » (PLS). Celle-ci garantit une libération des voies respiratoires et prévient l’étouffement par la langue, par des vomissements, etc.
Basculez doucement la tête vers l’arrière en relevant le menton. Desserrez col, cravate, soutien-gorge, etc. Les bras sont dégagés, le corps sur le côté et l’un des genoux reste plié afin d’empêcher le corps de retomber sur le dos.
Attention, cette position est formellement interdite lorsqu’on soupçonne une fracture de la colonne vertébrale. Restez aux côtés de la personne en attendant les secours. Vérifiez constamment si elle respire bien, si elle réagit à vos paroles, si elle ne vomit pas, etc.

MAUVAIS RÉFLEXE : ne l’aspergez pas d’eau froide, ne la secouez pas, ne lui donnez rien à boire… Recouvrez-la d’une couverture ou d’une veste.

7. Que faire si la situation vous semble grave ?

Dès que la situation vous semble grave, appelez le SMUR, même si, a posteriori, la démarche est jugée inutile. Au téléphone, parlez calmement et fournissez des renseignements précis. Par exemple : de quelle nature est l’accident (chute, brûlure, etc.) ? De quelle hauteur la victime est-elle tombée ? Sur quel sol (moquette, carrelage…) ? Quels sont son âge et son poids approximatifs ? Quels sont les symptômes observés (vomissements, perte de connaissance, cris immédiats…) ? La victime respire-t-elle ? Est-elle consciente ? Qu’a-t-elle avalé et en quelle quantité ?

En règle générale, évitez de céder à la panique. Ne secouez pas, ni ne déplacez la victime, ne la laissez pas seule, ne lui faites rien avaler. Si vous sentez que vous perdez les pédales, demandez l’aide d’un voisin, d’un passant…

8. A apprendre par cœur

SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION - SMUR : 112
CENTRE ANTIPOISONS (www.antigifcentrum.be) : urgences 24 h/24 : 070/245.245

9. Envie d’aller plus loin ?

La Croix-Rouge de Belgique organise de nombreuses formations, partout en Belgique.

Infos :  www.croix-rouge.be ou www.rodekruis.be

LES ARMES ANTI-CHOLESTEROL

25 avril 2019

Le cholestérol ? Un paramètre à surveiller… Voici quelques conseils pour éviter de faire monter son cholestérol en flèche.
 

Un bourreau des cœurs

Indispensable au fonctionnement du corps, le cholestérol est une graisse fabriquée aux deux tiers par le foie et apportée pour un tiers par l’alimentation. Présent dans la paroi de toutes nos cellules, le cholestérol leur donne souplesse et force. Il assure également leur protection face aux agressions extérieures. Pour atteindre les différents organes, le cholestérol utilise des transporteurs qui lui permettent de circuler dans le sang. Les HDL connues sous le nom de "bon cholestérol", récupèrent le cholestérol en excès et le ramènent au foie où il est transformé avant d’être éliminé. Les LDL connues comme le "mauvais cholestérol", transportent le cholestérol du foie vers toutes les cellules.

 

Avant tout, revoir son alimentation et bouger

Pas de secret ! Pour réduire votre taux cholestérol de façon naturelle, il faut changer ses habitudes aussi bien alimentaires que celles liées à son mode de vie.

 

SUIVEZ QUELQUES PRINCIPES :

 

Principe numéro 1 : plus de fibres et minéraux

+Tous les fruits et légumes : frais, surgelés, cuit à la vapeur, au four

+Pain complet, céréales, riz,

+Légumes secs (lentilles, haricots, fèves,…)


Principe numéro 2 : plus d’oméga 3

+ poissons gras (hareng, maquereau, sardine, saumon,…)

+ huile de colza, de noix, d'olive

+ certaines margarines végétales

+ noix, amandes

+ mâche, pourpier

 

Principe numéro 3 :  moins de graisses saturées

- Beurre, crème fraîche
Pensez plutôt... aux huiles végétales.

- Viandes grasses, charcuterie, abats
Pensez plutôt... aux viandes sans gras : veau, volaille... / Poissons au moins deux fois par semaine. Poissons et fruits de mer sont les alliés de l'équilibre. Les lipides présents dans les fruits de mer sont principalement des acides gras polyinsaturés, à privilégier dans notre alimentation.

- Fromage à plus de 40 % de matières grasses
Pensez plutôt... au yaourt et fromage blanc.

- Viennoiseries, biscuits et pâtisserie
Pensez plutôt... au pain aux céréales complètes / Fruits, sorbets

- Sel
Préférez... les épices et herbes aromatiques

- Alcool
Buvez plus d'eau.
 

Principe numéro 4 : prenez soin de vous

  • Bougez : l’exercice physique modéré et régulier renforce le système cardiaque.
  • Contrôlez votre poids : pesez-vous une fois par semaine.
  • Arrêtez de fumer ! le tabac est un facteur de risque cardio-vasculaire majeur.

 

Le saviez-vous ? On peut être très mince et avoir trop de cholestérol.

BIEN SE PROTÉGER DU SOLEIL

16 avril 2019

Tout le monde sait qu'il faut bien se protéger du soleil mais beaucoup ignorent souvent comment bien le faire. Ce dossier a pour but de vous aider à une meilleure utilisation des protections solaires.

Les différentes protections solaires

On distingue deux types de protections solaires : les filtres solaires organiques qui absorbent les rayons UV et les écrans solaires inorganiques (=minéraux) à base d’oxyde de zinc et/ou de dioxyde de titane qui réfléchissent les rayons UV incidents à leur surface.

Les écrans minéraux  reflètent indifféremment les UVA et les UVB (ils offrent donc une meilleure protection contre les UVA), tandis que les filtres organiques ne sont spécifiques que de rayonnements d’une certaine longueur d’onde, ce qui explique la présence concomitante de plusieurs filtres organiques dans une même protection solaire afin de couvrir tout le spectre des UVA et des UVB.

Le facteur de protection solaire (SPF). Le SPF indique le niveau de protection d’un produit solaire.
Le SPF n’est une indication de protection que contre les UVB. La protection contre les UVA est indiquée séparément. Veillez à ce qu’elle soit suffisante (1/3 de la valeur du SPF contre les UVB au minimum). Les produits conformes à cette règle affichent un logo UVA entouré d’un cercle.

 

UVA


De manière générale, favorisez toujours l’indice de protection solaire le plus élevé, c’est-à-dire un SPF de 50+, surtout si vous êtes blond ou roux !

SPF 8 bloque 88% des UV
SPF 15 bloque 93% des UV
SPF 30 bloque 97% des UV
SPF 50 bloque 98% des UV

Notez qu’il existe peu de différence entre 30 et 50 et qu’une protection de 30 n’offre pas le double de protection par rapport à une protection 15 !
De même, on ne parle généralement plus de SPF supérieur à 50, comme d’un SPF 100 ou d’un « écran total » car aucune protection n’est véritablement totale.

Utilisation de la crème solaire

Les bébés de 0 à 6 mois ne doivent utiliser que des écrans solaires minéraux, mais notez qu’ils ne doivent de toute façon jamais être exposés au soleil avant l’âge d’un an ! Les enfants doivent être protégés par des vêtements, des accessoires (lunettes…) et des produits solaires.

Par la suite, les enfants et les adultes peuvent tout à fait utiliser la même crème solaire. La différence entre les crèmes enfants et adultes réside dans le fait que les crèmes enfants sont généralement sans parfums.

Il est important de renouveler l’application de la crème solaire toutes les 2 heures, et après chaque baignade ou épisode de transpiration important (sauna, hammam…) Si vous ne pensez pas pouvoir vous y tenir, c’est une raison de plus d’opter pour une protection solaire avec un SPF plus élevé !  

La quantité à appliquer est souvent plus importante qu’on ne le croit et il n’est pas rare d’utiliser 30 ml de crème pour une seule application sur un corps adulte. Appliquez-en sur tout le corps, sans oublier les oreilles !

L’application d’une crème solaire doit toujours se faire 30 minutes avant de s’exposer au soleil.

Conseils pratiques

  • Ne vous exposez pas pendant les heures chaudes, c-à-d entre 10H et 14H.
  • Le risque évolue en fonction de la latitude. Les rayons solaires sont plus dangereux à l’équateur qu’en Belgique.
  • Vous installer sous un parasol ne vous donnera qu’un faux sentiment de sécurité. Les rayons du soleil rebondissent sur le sol, et particulièrement sur la neige qui reflète 80% des UV et le sable qui en reflète 15%. Être à l’ombre ne vous protège pas entièrement.
  • Nager sous l’eau à faible profondeur (piscine, snorkeling…) vous expose également aux rayonnements UV. A 50cm de profondeur on retrouve encore 40% des UV présents en surface.
  • Méfiez-vous de l’altitude ! Les rayonnements s’intensifient de 4% tous les 300 mètres environ et les UVB sont plus présents.
  • Ne pensez pas qu’un ciel nuageux représente une absence de danger. 90% des UV traversent facilement les nuages.
  • Songez que vos vêtements peuvent vous protéger, mais pas tous de manière identique ; si une chemise en coton blanc offre un facteur de protection de 7, une veste en jeans offre un SPF de 1700 ! Privilégiez donc des tissus très serrés et épais.
  • Certains médicaments pris par voie orale ainsi que certains médicaments et huiles essentielles à usage cutané augmentent le risque de brûlures solaires. On retiendra les HE d’agrumes, les gels anti-inflammatoires, l’isotrétinoïne contre l’acné, les quinolones…
  • L’application de produits anti-moustiques diminue la protection offerte par les écrans solaires. En conséquence il faut impérativement opter pour la protection la plus élevée et n’appliquer l’anti-moustiques que 30 min après l’écran solaire.
  • Conservez vos flacons de crème solaire à l’abri de la lumière. Ne réutilisez pas les produits solaires d’une année à l’autre.
  • Les bancs solaires utilisent principalement des UVA et moins d’UVB, mais ne vous y trompez pas, les risques de cancers, de brûlures et de vieillissement cutanés sont toujours présents !
  • Les UVB ne passent pas à travers les vitres, vous ne risquez donc pas d’avoir un coup de soleil au volant de votre voiture, même en ayant le soleil dans la figure toute la journée.
  • Les autobronzants colorent la peau, mais ne protègent en rien des rayons du soleil !

Le saviez-vous ?

Le cancer de la peau est la première cause de cancer en Belgique. Afin de s’en prémunir il est essentiel de surveiller sa peau régulièrement, mais ça, vous seul pouvez le faire !

Les cancers cutanés peuvent apparaitre spontanément ou se développer à partir d’un grain de beauté existant et ont les caractéristiques suivantes : ABCDE

A : Asymétrique
B : Bords irréguliers
C : Couleur multiple / inhomogène
D : Diamètre : il dépasse souvent 6 mm E : Evolutif : il évolue dans le temps.

Surveillez régulièrement votre peau, et en cas de doute, n’hésitez pas à consulter un dermatologue. Un cancer cutané dépisté très tôt bénéficie d’un bien meilleur pronostic !

soleil_2

 

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE LIFTER

30 mars 2019

Certaines zones du corps sont de véritables traitresses : des cernes trop foncées, un teint terne, un cou marqué et des mains tâchées fournissent parfois trop d'indications sur le temps qui passe.

Même les plus onéreux des fonds de teint offrent un résultat décevant sur une peau mal hydratée, mal nettoyée, mal soignée. Laquelle semble plus fatiguée, avec des rides accentuées. Une toilette de chat reste insuffisante pour débarrasser l'épiderme (masculin et féminin !) de toutes ses impuretés. En revanche, bien effectué avec de soins adaptés, le nettoyage offre rapidement et à peu de frais une peau plus nette, plus éclatante… En effet, les cellules mortes, responsables d'une mine grisâtre quand elles s'accumulent en excès, sont éliminées. La peau est plus lisse et reflète donc mieux la lumière. Elle profite nettement mieux des actifs hydratants des crèmes appliquées après le nettoyage. Programmez également, deux fois par semaine, des soins en profondeur avec exfoliation (peeling ou gommage) et/ou masque régénérant. Et au quotidien, la triche est autorisée ! Les derniers-nés des fonds de teint sont légers, invisibles et faciles à appliquer. Ce maquillage incognito égalise le teint, en estompant les taches et autres imperfections. Terminez par un illuminateur (ou stylo magique) qui apporte de la lumière aux zones plus sombres, responsables d'une mauvaise mine et d'un manque d'éclat.

Cou de jeune

C’est lui qui détermine notre allure générale et, fragile, se marque trop vite. Cette peau fine mérite donc bien un traitement de faveur. Or, le cou est souvent zappé des soins quotidiens. Des produits spécifiques sont-ils indispensables ? Non ! Pensez juste à masser votre soin hydratant du visage jusqu’aux clavicules. Et à remonter votre produit pour le buste jusque sous les mâchoires. Ne l’oubliez pas non plus à l’heure du démaquillage. Tous les soirs, ôtez les impuretés, en passant un lait nettoyant et un tonique (les mêmes que pour le visage). Une fois par semaine, passez un exfoliant doux et rincez abondamment. Comme vous appliquez de la crème de jour sur le visage, terminez par une bonne couche sur le cou. Massez ce dernier quotidiennement : ce geste améliore la circulation, tonifie les tissus et favorise un port de tête royal… Maman et Mamy affichent un "superbe" double menton ? On n’attend pas pour agir ! Investissez dans des soins spécifiques pour le cou, aux actifs tenseurs. Car, une fois que le double menton s’installe (hors période de surpoids), il n’y a que la chirurgie esthétique qui peut l’éliminer.

Mains de velours

Elles sont les premières à être exposées aux rigueurs du temps et de l'âge. Et devraient être protégées deux fois mieux… Avec notamment des crèmes spécifiques et de bonnes habitudes. Ainsi, lavez et séchez parfaitement la peau avant de l'hydrater avec un cosmétique adapté. Parsemez plusieurs tubes dans divers endroits stratégiques : à côté des lavabos des toilettes ou de la cuisine, sur le bureau, sur la table de nuit… En cas de crevasses, il existe un traitement de choc particulièrement efficace : recouvrez les mains d'une couche de cosmétique riche en lipides ou d'un mélange huile d'olive - jus de citron, enfilez des gants en coton et gardez-les toute la nuit. Enfin, l’eau calcaire n’est pas idéale sur une peau déjà agressée. Utilisez-en une florale ou thermale. Séchez avec un tissu doux. Et portez des gants dès que vous franchissez la porte vers l'extérieur.

Stop au regard bibendum

L’origine de poches sous les yeux n’est pas encore bien comprise même si les médecins suspectent une paresse des vaisseaux lymphatiques et le rôle de l’hérédité : on a des cernes de mère en fille et de père en fils. Normalement, les gonflements du matin diminuent spontanément en une heure, lorsque la circulation sanguine et lymphatique est relancée. Le soir, soignez le contour des yeux mais zappez absolument les crèmes trop riches, favorisant la stagnation lymphatique. Si votre dos ne vous fait pas souffrir, dormez sur un oreiller légèrement rebondi : lorsque la tête est surélevée, l’eau s’accumule moins au niveau des cernes. Dès le saut du lit, massez-vous doucement les globes oculaires, avec le bout des doigts, en insistant particulièrement sur les coins des yeux et le haut des pommettes. Appliquez des compresses d’eau de bleuet ou d’hamamélis durant un quart d’heure. Les plus courageux utilisent carrément un glaçon avant le café matinal…

La priorité : fuyez le soleil

L'astre solaire (mais aussi le tabac et l'alcool) est le plus grand responsable des rides précoces et des taches pigmentées sur le visage, les mains, le décolleté, etc. Au quotidien, utilisez une crème de jour avec un SPF 15 (Sun Protection Filtre) et un SPF plus élevé pour les jours ensoleillés. Au ski et en été, n'oubliez pas les lunettes de soleil, prévenant les marques se manifestant rapidement autour des yeux.

NAUSEES DE GROSSESSE ?

29 mars 2019

Vous êtes enceinte et dérangée par les nausées de grossesse?
Pas de quoi s’inquiéter : c’est le cas pour près de 80% des femmes. D’où viennent ces nausées ? Et comment s’en débarrasser ? Avec le gingembre, vos désagréments digestifs ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir !

Nausées de grossesse ?

Nous entendons souvent parler de nausées matinales, pourtant ces nausées peuvent survenir à n’importe quel moment de la journée. Elles débutent habituellement entre la 4ème et la 6ème semaine de la grossesse et se terminent pour la plupart vers le 3ème mois. Malheureusement cette règle ne s’applique pas à toutes les femmes et certaines voient leurs nausées se prolonger tout au long de la grossesse.

Pourquoi des nausées?

D’après les spécialistes, plusieurs facteurs en sont responsables : des changements physiologiques, un niveau d’hormones plus élevé, une plus grande sensibilité aux odeurs, le stress lié à la grossesse, etc. Bien que les nausées soient généralement inoffensives pour la maman et son fœtus, elles peuvent parfois s’avérer contraignantes et bouleverser le bien-être et les activités quotidiennes.

Le gingembre : l’allié de votre confort digestif

La racine de gingembre est depuis longtemps utilisée comme antiémétique (contre les vomissements) dans différentes médecines traditionnelles. Aujourd’hui, le gingembre est encore utilisé pour soulager les nausées digestives, le mal des transports et les nausées de grossesse.

C’est en 1999 que l’Organisation Mondiale de la Santé a reconnu l’utilité de la racine de gingembre pour lutter contre les nausées et les vomissements de grossesse et a confirmé sa sécurité tant pour la maman que pour son bébé. En effet, le gingembre ne provoque aucun effet indésirable et peut donc être pris pour soulager les nausées dès le début de la grossesse.

Le gingembre, oui… mais sous quelle forme ?

Glisser du gingembre dans vos plats ne sera pas suffisant pour profiter de ses bienfaits, préférez plutôt les comprimés vendus en pharmacie. Pour une efficacité optimale, il est important de choisir des comprimés formulés avec des extraits standardisés en gingérol. Cette standardisation en principe actif garantit la qualité et l’efficacité du produit.

Cependant tous les extraits ne se valent pas et ne sont pas tous autorisés pendant la grossesse. En effet selon la méthode d’extraction utilisée, la composition et la toxicité de l’extrait peuvent varier. Les études ont démontré que pour une activité optimale contre les nausées de grossesse il est conseillé d’ingérer l’équivalent de 1 000 mg de poudre de gingembre par jour.

En cas de doute concernant la concentration d’un produit à base de gingembre, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

Vous avez désormais toutes les cartes en mains pour vivre pleinement ces 9 mois de bonheur sans être incommodée par les nausées de grossesse.